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Le journal d'élane
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Le fabuleux destin d'Élane...


La nouvelle Star!


élane filmée

Un petit retour en arrière...


élane raconteJe me suis retrouvée devant les caméras à 3 mois et demi. On m'a filmée dans le jardin puis dans la rue. Je me suis assise, j'ai fait pipi dans le caniveau et suis revenue tout de suite quand on m'a appelée. Maîtresse a pu être fière de moi et j'ai épaté les journalistes.

Quelques jours plus tard nous sommes allées chercher Paulus. J'ai fait connaissance avec les autres pensionnaires de Bernadette, des oiseaux et des tortues. Prudente,je ne me suis pas approchée de la tortue qui me fixait avec un regard pas trop sympa.

Nous avons pu jouer un peu dans le jardin. J'en ai profité pour aller fureter un peu partout et déguster de bonnes croquettes entassées dans un coin du jardin.

élane joue avec Paulus la tortue
Sur le plateau avec la journaliste C'est un peu ballonnée que je suis montée dans la voiture direction les studios. On nous a emmenés dans une pièce bizarre pleines de câbles et de curieux engins. Il faisait très chaud et tout le monde voulait nous donner à boire. Maîtresse un peu inquiète leur répondait toujours que j'avais assez bu, je me demande bien pourquoi.

Quand notre tour est arrivé je me suis sagement couchée contre Paulus et j'ai dormi. J'avais déjà travaillé c'était le tour de maîtresse et après un tel festin une petite sieste s'imposait!

Et oui, Je suis passée à la télévision et je n'ai pas fait pipi sur le plateau!



Maitresse raconteLes "croquettes" qu'Élane avait dénichées étaient en réalité les crottes des tortues stockées dans un coin en attendant d'être évacuées. Je lui ai nettoyé la gueule comme j'ai pu et nous sommes parties en croisant les doigts pour qu'elle ne vomisse pas. Quand les journalistes lui ont donné à boire en grande quantité j'étais sérieusement inquiète mais heureusement tout c'est bien terminé. Elle devait être quand même un peu barbouillée car elle n'a pas voulu manger SES croquettes en rentrant.


"Ma représentation" au centre de loisirs

Remarque:

Cette intervention fait partie d’un projet pédagogique se déroulant sur une année scolaire à l’initiative de l’association «Au fil des contes, un fil de vie», partenaire de l'École de Chiens Guides de Paris.


élane raconteComme une star je me suis faite désirer en arrivant en retard. 12 enfants m'attendaient avec impatience, on leur avait déjà parlé des chiens guides et surtout de moi.

Maîtresse leur a expliqué l'élevage, la famille d'accueil puis elle est passée à des sujets plus intéressants pour moi: l'éducation que je vais recevoir, le diplôme que je passerai et le travail que j'effectuerai ensuite.

élane, à sa place, attend le début du conte Moi je leur ai montré ce que j'avais appris pendant qu'on leur expliquait à quoi cela allait servir.

Pour le "ta place" j'étais tellement pressée de bien faire que je me suis retrouvée sous une table mon tapis ayant glissé sur le sol. Ça les a beaucoup amusé!

Pour le refus d'appât maîtresse avait apporté mes gâteaux préférés. J'ai beaucoup bavé mais je ne l'ai pas pris dans la petite main que l'on me mettait sous le nez.

Je n'ai pas montré le rapport d'objet, maîtresse ayant déclaré que je ne savais pas bien le faire que je devais encore apprendre. C'était très vexant!
Alors à la fin de la réunion quand j'ai eu le droit de me lever j'ai exploré la pièce et j'ai trouvé une boule de papier chiffonné. Les enfants m'ont vu faire et ont tout de suite dit à ma maîtresse que j'avais quelque chose dans la gueule. Toute fière je lui ai apporté et lui ai donné dans la main. Qui a dit que je n'en étais pas capable!

Elle me l'a lancé et je le lui ai rapporté plusieurs fois... dans la main...

élane en présence de tous les enfants et de Marie Noëlle, la conteuse, reçoit le chèque

Le salon de l'agriculture



élane raconteCe matin c’est un grand jour, maîtresse m’a bien lustré le poil, m’a "habillée" et nous sommes parties à la gare direction le salon de l’agriculture via le RER puis le tram. Pour le Tram c’était la première fois, j’ai trouvé ça plus agréable que le bus, on est moins secoué et on peut regarder le paysage.

Arrivée au salon il a fallu chercher le bon hall, j’ai laissé maîtresse se débrouiller. Après pas mal de détours nous avons trouvé le stand et j’ai pu faire la connaissance de mes collègues de l’école de Lyon. Pendant que maîtresse renseignait les visiteurs, je me faisais prendre en photo avec les enfants jusqu’à ce qu’on ne puisse plus mettre une patte dans les allées tellement il y avait de monde. J’en ai vu des jambes, surtout quand on a essayé de ressortir pour les « besoins ». J’ai pu améliorer ma technique «métro aux heures de pointes»: je donne des coups de nez sur les cuisses des personnes qui me gênent, surprises, elle s’écartent et j’en profite pour me glisser, maîtresse suit comme elle peut...
Arrivés à la porte impossible de sortir, Mr Le président passait par là. Nous avons donc retraversé tout le hall pour sortir de l’autre côté, au pas de course, cela devenait urgent! Une fois dehors j’ai longuement hésité: pas de caniveau et par endroits de la moquette! Maîtresse avait beau me dire que là ou il n’y avait pas de moquette c’était le caniveau rien à faire je n’arrivais pas à me décider. En plus les gens me bousculaient, pas moyen de s’arrêter tranquillement. J’ai réussi à emmener maîtresse à un endroit où il n’y avait pas trop de monde juste une ligne de personnes immobiles. Bizarre, ils étaient tous habillés pareil avec des casques et des gros boucliers et ils m’observaient. C’était un peu gênant mais je ne pouvais plus me retenir...

En bonne parisienne j'étais surtout venue pour découvrir les gros animaux, quelle déception je n’ai vu que des jambes et des sacs. Par contre j’ai fais le plein d’odeurs, mon nez en frémit encore...

En début d’après midi maîtresse a enfin dit: « aller, on rentre à la maison ». En prenant mon rôle de guide très au sérieux j’ai retrouvé l’endroit par lequel nous étions entrées mais impossible de sortir le passage était occupé par une très longue queue de visiteurs qui souhaitaient entrer.

Maitresse raconte J’ai laissé l’initiative à Élane pour sortir du parc des expositions: nous avons refait exactement le parcours de l’aller avec tous les détours empruntés à l’arrivée. Elle était toute contente de me montrer la porte mais moi j’étais un peu dépitée, elle avait bien travaillé mais on ne pouvait pas sortir, ce n’était qu’une entrée. Heureusement le gardien, voyant qu’Élane essayait de se faufiler à contre sens, a eu pitié d’elle et a fait écarter tout le monde pour que l’on puisse se glisser le long du grillage. Je l’ai bien sûr chaleureusement remercié. (Élane avait l’air tellement sûre d’elle que je pense qu’il l’a prise pour un «vrai» chien guide accompagné de sa maîtresse.)

Élane est parfaitement à l’aise dans la foule, je me déplaçais plus vite avec elle que toute seule. Elle n’est pas du tout perturbée par le bruit des manifestations ni par les CRS qui n’ont rien raté du ramassage de crotte et on bien ri de me voir repartir avec mon petit paquet vu qu’il n’y avait plus une seule poubelle aux alentours...


La "tenue de travail":
Il s'agit d'un dossard qui porte d'un côté la mention "élève chien guide" et de l'autre le nom et le logo de l'École à laquelle appartient le chien.
Le port de ce dossard indique que le chien travaille et qu'il peut dans certaines conditions avoir accés à des lieux habituellements interdits aux chiens.
La famille d'accueil doit veiller à la bonne tenue du chien et l'obliger à respecter certaines règles telles que s'assoir devant un escalier, une porte, un passage pieton; ne pas se laisser distraire par un congénère ou un pain au chocolat; marcher en ligne droite; ne pas renifler au sol; etc...
Le chien ne porte jamais son dossard en détente.
Il va ainsi s'habituer à avoir quelque chose sur le dos et petit à petit adoptera un comportement différent lorsqu'il est en tenue.

L'éducateur remplacera le dossard par un harnais en cuir muni d'un étrier rigide afin de bien sentir tous les mouvements du chien.


Mon rôle de "chien visiteur"



élane raconte Une dernière visite à mes petits camarades.
J'ai salué tout le monde et distribué de nombreux bisous.

Ce n'était pas toujours très pratique mais avec l'aide de maîtresse et quelques acrobaties j'y suis arrivée...



J'étais fière car pour la première fois on m'a fait confiance et j'ai pu me promener un moment en liberté dans l'institut.

J'ai eu droit à beaucoup de caresses, c'est normal mon poil est tellement doux et bien peigné...
Tiens, un nouvel élève que je ne connaissais pas.

Même pas peur!




Suite: départ en pension


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