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Le journal d'élane
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L'Élevage de l'École de Paris



L'école de Chiens Guides de Paris possède son propre élevage. Actuellement elle fait reproduire quatre races : le Labrador, le Golden, le Flat Coated et le Hovawart.
Les chiots des autres races viennent principalement d'élevages installés.



Faire de la reproduction ne va pas de soi, il faut avoir un objectif et assumer les conséquences si celui-ci n'est pas totalement atteint, car en ce domaine, rien n'est jamais acquis, il faut toujours chercher à consolider le patrimoine génétique et compter sur une certaine dose de chance.
L'école de Paris possède ses lices uniquement destinés à la reproduction, mais elle utilise aussi des femelles (le plus souvent issues de son élevage) qui sont sélectionnées pour faire une portée et qui deviennent ensuite chien guide. Elles ne reproduisent que quatre fois durant toute leur vie ce qui est un chiffre faible.

Des chiots peuvent aussi venir d'autres élevages ou de dons de particuliers. Dans ce cas, ils sont testés avant leur recrutement, le coût de la formation étant élevé il faut minimiser les risques d'échec.


La sélection des géniteurs



Le choix des géniteurs est le premier moment déterminant dans le processus. Les règles qui le régissent sont celles du bon sens. En voici les principales :
  • La connaissance visuelle du comportement des chiens reproducteurs dans des situations normales de travail.
  • La lecture des pedigrees.
  • La lecture des différents examens vétérinaires. Depuis plus de vingt ans, l'école de Paris effectue des ERG sur ses lices ainsi que le dépistage de la dysplasie de la hanche.
  • L'écoute des propriétaires.
CONCLUSION :
Un bon géniteur sera exempt de tare héréditaire telle que la dysplasie ou l'atrophie rétinienne. Mais il aura aussi les qualités requises pour devenir un chien guide d'aveugle : avoir un caractère sociable mais aussi le désir d'apprendre, pouvoir mémoriser et restituer... Les lices doivent être «de bonnes mères» : accepter les portées, être généreuses en lait et avoir un bon comportement avec toute leur progéniture.


La saillie



Les chaleurs d'une chienne durent environ trois semaines. Elles se composent de deux phases appelées «préoestrus» et «oestrus». C'est durant la deuxième semaine que la chienne peut-être fécondée. C'est d'ailleurs durant celle-ci, qu'elle accepte bien volontiers les avances et l'accouplement. Afin de déterminer le moment où commence l'oestrus la chienne est suivie par le département spécialisé de l'école nationale vétérinaire de Maisons-Alfort. Celui-ci effectue un frottis vaginal et un dosage de progestérone et avertit l'école du moment opportun (ce taux doit être supérieur à 10 nanogrammes par ml).

C'est à partir de cet instant, que la femelle et le mâle sont mis ensemble, dans un endroit calme, et suffisamment grand, afin que les préliminaires avant l'acte final se déroulent dans de bonnes conditions. S'il ne se passe rien ce qui peut parfois se produire, il est fait appel à l'insémination artificielle avec de la semence fraîche. Cette intervention a lieu à l'école nationale vétérinaire de Maisons-Alfort ou chez un vétérinaire équipé. Elle sera répétée 48 heures après.

A partir de cette date, il faut attendre environ 4 semaines pour savoir si la chienne a été fécondée.


La gestation



La gestation chez la chienne dure environ 63 jours.

Lors du premier mois le corps de la chienne ne change pas: le volume du ventre reste identique (souvent l'inverse pour une pseudo-gestation). En effet la croissance du futur chiot ne débute qu'après la nidation (19ème jour), période à laquelle la chienne peut subir une chute temporaire d'appétit.

Avant la fin de la quatrième semaine, la chienne présente peu de signes cliniques. C'est seulement vers le 30ème jour que le premier symptôme apparaît sous forme de pertes glaireuses transparentes et filantes (autres colorations anormales). Un élargissement du ventre, en arrière des côtes, peut également être remarqué. Le diagnostic de gestation coïncide souvent avec ces premiers symptômes. Il n'existe pas de test sanguin chez la chienne. L'échographie la plus précoce et la plus fiable est réalisée à partir du 25ème jour et permet de repérer approximativement les ampoules foetales. Une palpation experte permettra de sentir ces ampoules dès le 30ème jour.

Si la lice porte peu de chiots, c'est à partir du deuxième mois que les signes cliniques sont caractéristiques : les tétons durcissent (plus tôt chez les primipares) et le ventre s'arrondit. En effet, vers le 45ème jour, le squelette des chiots s'ossifie et c'est à ce moment-là que l'on peut faire une radio pour les dénombrer.

Ces premiers symptômes permettent de considérer l'état de la chienne pour son alimentation, ses activités et les soins à lui procurer. Les lices sont placées en familles d'élevage pour leur bien-être et leur éviter le stress. De plus, l'école met en place une surveillance accrue : calendrier de vermifugation, d'anti-parasitaire, planning alimentaire et vérification des médicaments tératogènes. Un diagnostic précoce et quantitatif permet de gérer l'alimentation de la chienne. Ses besoins étant accrus, une alimentation fractionnée et riche en protéines doit être apportée à partir de la cinquième semaine et augmentée régulièrement (+ 10% par semaine pour une portée normale).

Koga avant la mise-bas D'elle-même, quinze jours avant la mise-bas, la chienne se met au repos, dort plus longtemps et recherche le calme. D'ailleurs des activités trop prolongées sont à proscrire ainsi qu'un contact avec ses congénères. Le développement mammaire est important et des sérosités beiges ou brunâtres apparaissent. Déjà se prépare la mise-bas.


La mise-bas



La mise-bas a lieu dans une salle préparée tout spécialement et se déroule sous le contrôle d'un éducateur. Chaque chiot est identifié à la naissance afin de pouvoir le suivre, contrôler son poids, son tonus, sa santé, ses réflexes...

Une semaine avant la fin de la gestation, paraissent les premiers signes de la mise-bas : une apparition de lait au niveau des mamelles, une dilatation et un relâchement de la vulve se manifestant par un basculement de l'arrière-train. Quelques pertes translucides peuvent apparaître correspondant à l'ouverture du col. Ces signes sont dûs à une contraction de l'utérus.

Le délai est variable selon les races, le nombre de chiots attendus et si la chienne est primipare.

Le chiot est encore dans sa poche
Première toilette
chiots de quelques minutes

Des signaux comportementaux imperceptibles suivent et génèrent un changement d'attitude se traduisant par un énervement, un grattage du sol et une tentative d'isolement en vue de préparer un nid. La chienne peut aussi refuser de manger et rechercher un contact accru avec ses maîtres. C'est à partir de ce moment que la caisse de mise-bas est préparée afin que la chienne s'y habitue. Tout stress doit lui être évité.

L'écoulement d'un liquide filant à la vulve (fonte du bouchon muqueux) traduit le début imminent du travail. La chienne halète et des contractions de l'abdomen apparaissent... La mise-bas commence. La chienne est couchée sur le côté, parfois accroupie, pour l'expulsion des chiots qui doit être rapide. Le chiot apparaît dans une poche de couleur noire-verte associée au placenta. La mère doit percer cette poche car le chiot, encore relié au cordon ombilical, risque de se noyer en respirant. L'intervalle entre chaque expulsion est d'environ 20 minutes et peut augmenter en fin de mise-bas.


La présence de l'éducateur, obligatoire mais discrète, apaise la chienne. Il est parfois nécessaire de l'assister pour l'expulsion si le chiot est bloqué ou s'il se présente par le siège (40% des naissances) ou de percer la poche si la chienne est trop fatiguée ou inexpérimentée. Les chiots sont secoués, tête vers le bas pour dégager les voies respiratoires gênées par du mucus afin de leur assurer une bonne oxygénation. Le test du pli de la peau est effectué : la peau soulevée doit reprendre sa position initiale. La capacité des chiots à téter est vérifiée et le cordon ombilical désinfecté. Ils sont ensuite frictionnés pour être réchauffés et une lampe chauffante est installée pour assurer une température de 30-31°.
A la fin de la mise-bas, la vulve de la chienne est nettoyée et sa température contrôlée. Elle peut enfin se reposer d'autant plus qu'elle aura besoin de forces pour nourrir ses chiots lors de la période de lactation.

première tétée


Les deux premiers mois



La formation des petits chiots commence «dès le berceau» . Dès la naissance ils sont bichonnés comme de futurs champions!

Il faut les stimuler afin de mettre en éveil tous leurs sens:
  • la vision par des ballons colorés et des objets mis en hauteur. Un chiot qui ne serait pas stimulé en ces sens aurait une vision assez médiocre.
  • Le sens tactile en les faisant marcher sur des surfaces différentes.
  • L'audition en leur passant des enregistrements de bruits d'environnement ou d'animaux.
  • le sens kinesthésique qui est la faculté de se tourner, de monter, de descendre, d'avoir une certaine aisance corporelle.
Il est aussi nécessaire de les habituer à rencontrer des choses plus ou moins extravagantes.

la période néonatale ou végétative:

de 0 à 15 jours Le chiot nouveau-né est aveugle et sourd mais possède l'odorat et le toucher.

A cet âge les activités motrices sont réduites au strict nécessaire: retrouver la mère et ses frères et soeurs. Ils ont besoin de se sentir les uns contre les autres. Ce sens tactile est très important.

chiot de Niobé
Niobé: la têtée A cette période les chiots dorment beaucoup, 80 à 90 % du temps est consacré au sommeil. Ils se déplacent en rampant sur le ventre à l'aide des membres antérieurs. L'alimentation est composée à 100% de lait maternel. La première tétée est très importante car elle contient le colostrum qui est très riche. Les chiots prennent 7 à 8 tétées par jour, entre 0 et 8-9 jours leur poids double. Il y a déjà une compétition pour la meilleure tétine qui une fois attrapée n'est plus lâchée.
Il faut surveiller attentivement le poids de ces chiots afin que leur courbe de croissance soit harmonieuse.
la pesée
la toilette

Le comportement éliminatoire est déclenché par la mère. Elle lèche la zone ano-génitale ce qui provoque l'émission de l'urine et des excréments.
chiots Niobé L'attachement n'est pas encore réciproque. Les chiots recherchent simplement un objet chaud, mou et contenant du lait.

Cette période réalise la transition entre le comportement foetal individuel et les premières relations avec les frères et soeurs.
chiots Niobé


la période de transition:

3ème semaine C'est une phase d'éveil. Les capacités motrices évoluent beaucoup, le chiots sait presque s'asseoir et peut se tenir debout durant de courts moments. C'est une phase très importante car c'est le début de l'exploration.

pimkie Il commence à aller uriner et faire ses selles de manière volontaire. Il lèche, sent, touche, voit (les yeux s'ouvrent vers l'âge de deux semaines) et entend (vers trois semaines). Il sursaute quand il entend du bruit.
Durant la période de veille, le chiot ne se limite pas à la tétée, un comportement exploratoire s'ébauche. le chiot se dirige grâce à des informations visuelles mais aussi en flairant et en léchant. C'est surtout le moment où le chiot va s'attacher à sa mère et commencer à subir le processus d'imprégnation.

A la fin de la période de transition, le chiot a acquis les compétences sensorielles et motrices qui vont lui permettre d'acquérir les comportements complexes qu'implique la vie en meute.

La phase de socialisation:

à 3 semaines
Le chiot s'oriente vers la lumière et les sons perçus. Il réagit à la douleur. Le chiot inventorie son environnement par l'apprentissage buccal. Il se met à aboyer et grogner. Sa mémoire se développe. Le tonus musculaire s'ajuste, le sens de l'équilibre s'accentue.
La fréquence des contacts maternels décroît, ce qui marque le début du sevrage. De plus la mère commence à punir ses chiots et à les éviter quand ils sont impertinents.

à 4 semaines
Les chiots se reconnaissent par la vue et l'audition. les premiers jeux de combat entre chiots apparaissent et conduisent à l'établissement d'une hiérarchisation. Il apprend par le jeu et la douleur. Ils vont apprendre à inhiber leurs morsures et jusqu'où ils peuvent aller avec leurs congénères. L'attitude de la mère est fondamentale lors des simulations de combat, elle ne supportera pas qu'un chiot gémisse. Ils dorment désormais en petits groupes et se promènent en se suivant les uns les autres. Des signes d'activité sexuelle se manifestent (surtout chez le mâle) pendant le jeu. chiot de la portée de Djule
à 5 semaines

L'expressivité du chiot de 5 semaines contraste avec l'apparence inexpressive de celui de trois semaines.
chiot de Sonate Ce phénomène est dû à l'allongement du museau, le développement et le contrôle de la musculature faciale dirigeant l'élévation des lèvres et la mobilité des oreilles.

chiot de Sonate


de 6 à 8 semaines Le chiot voit, entend, se déplace aisément et joue à se battre. Il teste ses moyens de communication, miaule, jappe, grogne et aboie. Il s'attache à sa mère et éprouve de la détresse en son absence. Ses dents de lait rendent la tétée douloureuse pour la mère qui tend à s'écarter de sa portée. C'est le début du détachement. Le sevrage (passage de l'alimentation lactée à l'alimentation solide) doit être fait avec beaucoup de vigilance. La qualité des selles et la courbe de poids sont des éléments très importants.

chiot de Sonate à 6 semaines chiot de Sonate chiots de Sonate avec Judith
chiots de Sonate à 6 semaines chiot de Sonate à 6 semaines chiot de Sonate à 6 semaines
chiot de Sonate à 6 semaines chiot de Sonate à 6 semaines chiot de Sonate à 6 semaines

Durant cette phase, le chiot va apprendre à quelle espèce il appartient, à communiquer et à interpréter les signaux émis par ses congénères. Il va découvrir les hommes et les autres animaux. L'environnement va prendre une place très importante, tous les sens et les organes fonctionnent de mieux en mieux. Le chiot va maintenant se déplacer vers un objet, il est acteur et va apprendre à se situer par rapport à cet environnement.

Les chiots sont baignés dans un univers sonore, tactile et visuel. Cet univers doit être rassurant et suffisamment stable pour qu'ils ne soient pas effrayés. L'arrivée de la mère est le moment le plus favorable pour introduire de nouveaux bruits, de nouvelles formes et de nouvelles couleurs. La mère est porteuse de sécurité et de stabilité et c'est grâce à elle que les chiots interprèteront de façon positive tous ces événements. Leur territoire va s'agrandir progressivement afin qu'ils découvrent de nouvelles odeurs et de nouvelles sensations comme la sensation de se retrouver seul, la sensation de recherche qui développera leur esprit d'initiative, la sensation d'autonomie. Chaque jour il se passera quelque chose de nouveau. Deux grands qualificatifs définissent cette phase de socialisation : progression et variabilité.

chiots de Sonate à 8 semaines chiots de Sonate à 8 semaines avec Maria
Ulia à 8 semaines Usson à 8 semaines chiots de Sonate à 8 semaines avec Olivia

Tous les chiots sont observés et leurs réactions sont annotées individuellement.
chiots de Niobé avec Claire A 5 semaines, le chiot fait sa première sortie elle doit s'effectuer en présence d'objets familiers pour le rassurer car aucune expérience que ce chiot vivra ne devra être traumatisante. L'expérience est réalisée pour chaque chiot afin d'observer individuellement son comportement avant de les mettre tous ensemble. Une aire de jeu est préparée pour eux où tout est en mouvement, tout est en couleur, tout est différent.
D'autres personnes vont s'en occuper, la voix sera différente, la manipulation sera différente.
Tous les jours l'aire de jeu est changée pour leur procurer de nouvelles stimulations. Une personne est toujours présente afin que tout se déroule dans les meilleures conditions.

chiots de Sonate 8 semaines
chiots de Niobé avec Claire
Pour les préparer à de futurs chocs émotionnels, des stimulations assez fortes sont introduites au moment des repas, lorsqu'ils vont vers leur gamelle. Dès cet âge, les chiots sont particulièrement propres.

le repas sous la surveillance de soulte
Pour les habituer à leurs congénères, ils seront donc confrontés à des adultes d'autres races mais aussi à des chats.

Comme il est très important qu'ils voient d'autres animaux, ils sont emmenés à la ferme pédagogique. Bien sûr, il est important que les animaux qui leur sont présentés soient le plus équilibrés possible pour que la rencontre se fasse dans de bonnes conditions.
le repas, chacun sa gamelle...


Ils restent avec leur mère jusqu'à 2 mois, puis à 2 mois ½,
ils seront séparés et placés en famille d'accueil.
Fille de Djule Fille de Djule



Les tests d'évaluation des chiots



Les chiots passent un test d'évaluation à l'âge de sept semaines afin de déterminer leur caractère. Ces tests individuels consistent à observer le comportement du chiot face à de nombreuses stimulations sensibilisant ses 5 sens :
  • Des stimulations auditives : bruits de porte, frappement de mains, ...
  • Des stimulations visuelles : drap blanc agité au dessus du chiot, mannequin, parapluie, ...
  • Des stimulations olfactives : boîte à odeurs, ...
  • Des stimulations gustatives : os à ronger, ...
  • Et des stimulations tactiles : sol carrelé, tapis, ...
Le principe de ces tests consiste à déposer le chiot au milieu d'une pièce inconnue où seront placés préalablement différents objets ; plots, jouets, banderoles, ballons. Deux personnes doivent être présentes pour évaluer le chiot : «le testeur» qui intervient pendant les tests et une personne qui note les réactions, la posture du chiot pendant chaque étape.

test des chiots test des chiots test des chiots


Parmi les différentes étapes, on retrouve:

  • L'adaptation intra-spécifique (présence du «testeur» ) et inter-spécifique (introduction de congénères de race différente à celle du chiot).
  • Les objets insolites : parapluie ouvert ou fermé.
  • La capacité d'adaptation: la mémorisation d'un parcours pour retrouver la gamelle et le rapport d'objet.
  • Les tests de dominance qui sont chronométrés sur 30 secondes : sur-élévation du chiot et retournement sur le dos, la main sur le thorax.
test des chiots test des chiots test des chiots
test des chiots test des chiots


test des chiots Tout ceci, ne durant pas plus de cinq minutes par chiot, permet d'identifier chaque chiot sur une «échelle de tempérament» et ainsi d'avoir une idée sur le type de sa future famille d'accueil qui sera en mesure de le prendre en charge.





Cette évaluation est très importante pour la sélection des futurs chiens guides car, grâce à elle, on décèle au plus tôt les chiens qui ont un caractère équilibré, soumis, attentif, conditions obligatoires pour suivre une éducation de travail durant les mois à venir.



Devenir famille d'élevage.



Les lices , qui restent la propriété de l'école, sont placées dans des familles d'élevage qui en ont l'usufruit pendant toute leur vie. La famille d'élevage s'engage à nourrir et soigner cette chienne et à la ramener à l'école pour les saillies. Tous les frais concernant la gestation et la mise-bas sont alors pris en charge par l'école. La mise-bas aura lieu de préférence dans sa famille d'élevage.



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