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Les origines de la race![]() L'histoire du Hovawart reste très obscure jusqu'à l'époque du haut Moyen-Âge. En ce temps là, les Hovawarts, les gardiens du bien et de la ferme, étaient souvent mentionnés et apparemment très prisés par les gens de leur époque. A cette époque, l'élevage de races de chiens dans le sens que nous lui donnons aujourd'hui n'existait pas. Le " Hovewart " était un chien de paysan qui gardait les métairies isolées et qui devaient posséder sûrement des qualités bien définies, tant physiques que comportementales, mais qui n'avait guère à répondre à un standard de race. "Der Sachsenspiegel" (1274), le livre de droit le plus ancien et le plus important du Moyen-Âge allemand parle d'une race de chiens, en terme tel que nous pouvons admettre que le "Hovawart" était déjà à l'époque, et depuis longtemps, au service de l'homme. Il n'était pas seulement le gardien du foyer mais aussi le protecteur du troupeau et le compagnon de combat de l'homme contre le gros gibier féroce. Le choix pour l'élevage et la sélection des plus forts et des plus sains ont créé une forme d'animal domestique, qui se différenciait de ses ancêtres : les lourds loups nordiques. Le fouet n'est plus baissé mais se balance haut en signe de liberté intérieure et de caractère heureux.. Pas d'oreilles dressées pour épier, mais de longues oreilles pendantes. Toute coloration grise devait être interdite à l'élevage, car comment aurait-on pu accourir au secours du " Hovewart " avec la massue et les pieux s'il ne s'était pas différencié du loup ? ![]() Il n'est donc pas étonnant que cet enfant , Eike von Repkow, qui plus tard sera l'auteur du plus ancien code allemand: "Der Sachsenspiegel" n'ait eu que des éloges pour cette race de chien. II fallait à cette époque en tant que chien avoir des services à offrir. Il n'est donc pas surprenant que le "Hovewart" ait pu déjà à l'époque jouir d'une si grande estime, au point même d'être protégé par la loi. C'est ainsi que dans le manuel de droit, "Le Schwabenspiegel", paru vers 1380, qui repose sur le "Sachsenspiegel" d'Eike von Repkow, on cite non seulement le Hovewart, mais également le montant de l'amende à payer pour le vol ou la destruction. "Pour le vol d'un seul chien: un remplacement de même valeur ou 3 schillings". En 1473, nous retrouvons le Hovawart sur la liste des 5 races les plus nobles ; il est décrit comme le limier idéal pour poursuivre les malfaiteurs. Après le Moyen-Âge, le Hovawart s'éteint lentement pour faire place à de nouvelles races.
![]() "le chevalier, la mort et le diable - 1513" ![]() Au début du 20ème siècle, le Hovawart avait pratiquement disparu. Un groupe d'enthousiastes, dont K. F. König , célèbre cynologue, décidèrent de faire une tentative pour sauver la race. Ce chien de paysans était "un chien simple et dur, fidèle et ne braconnant pas, en même temps gardien sans peur de la propriété humaine". Il devait être :
On peut difficilement supposer que ce "Hofwart" possédait un poil long et soyeux comme notre Hovawart actuel. Son pelage devait être plutôt rude (le paysan ne faisant guère bénéficier son chien du peigne ou de la brosse). K. F. König débuta son élevage de Hovawarts en utilisant des chiens de ferme du Harz qui correspondaient aux types anciens (Un chien de taille moyenne, aux oreilles pendantes, à poil long, que l'on retrouve un peu partout dans le monde, là où les chiens vivent encore dans une relative liberté et peuvent se croiser de manière incontrôlée). Grâce à un programme d'élevage vigilant dans lequel on faisait usage d'un croisement entre les chiens retrouvés et des races biens définies telles que le Hongrois Kuvasz, le Newfoundlander, le Berger Allemand, le Léonberg, le Mountain dog de Berne et le Hunting dog..., en 1922 le premier chiot était officiellement inscrit dans le registre d'élevage Allemand. Mais K. F. König ne pouvait se contenter de donner à cet ancêtre chien un bel aspect standardisé. Cela aurait conduit à une race complémentaire élevée pour sa beauté dans le but de la présenter dans des expositions de plus en plus nombreuses. A cette époque on découvrait la valeur du chien dans d'autres domaines: pour le service de la police et de l'armée. Les succès que rapportèrent rapidement ces chiens dans leurs nouvelles tâches firent très vite connaître le chien "d'utilité" au public. L'ancien Hovewart selon tout ce que l'on savait de lui, avait les meilleures dispositions pour de telles tâches, et d'autre part n'avait jamais été employé comme chien de chasse. Comment ne pas penser alors à créer avec le "nouveau Hovawart" un chien d'utilité moderne? En 1927 le premier Hovawart est mis au service de la police: la chienne Zanzi montra les aptitudes de cette nouvelle race comme chien d'utilité. En 1937 le "Kennel Club Allemand" reconnaissait le Hovawart comme race !. Tous ces efforts furent presque anéantis durant la deuxième guerre mondiale par la mise au travail du Hovawart comme chien de guerre et pour ses capacités comme chien de somme. Ainsi en 1945 il ne restait que quelques hovawarts. ![]() Quelques passionnés aidés Otto Schramm se réunirent pour créer "l'association d'élevage de chiens de race Hovawart" en 1947. Les efforts de ce club furent récompensés quand le Hovawart fut classé chien d'utilité par la FCI en 1964 et admis comme 7ème membre dans le club des races de chiens d'utilité allemandes. L'élevage se propagea dans d'autres pays d'Europe et partout dans le monde. En 1984 la Fédération internationale des Hovawarts (IHF) est fondé. Le IHF représente aujourd'hui environ 13 pays pour promouvoir l'élevage des Hovawarts, la conservation et l'amélioration de la race : la France, l'Allemagne, la Belgique, Le Danemark, la Finlande, la GB, les pays bas, l'Autriche, la Suède, la Norvège, la Slovaquie, la Tchéquie, et les USA (tous les pays élevant des Hovawarts ne font pas partie de l'IHF). En France les premiers chiens apparaissent dans les années 1980. Le club français du Hovawart est créé en 1988. ![]() |
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